Délibération du 8 Septembre 2015

Chers amis,

Le 8 septembre 2015, le Conseil Municipal de la Commune de CHARVIEU-CHAVAGNEUX a pris la décision d’adopter une délibération qui fait encore débat aujourd’hui.

Les élus ont décidé d’accepter d’accueillir une famille de réfugiés, « à la condition expresse qu’elle soit de culture et de religion chrétienne » ; en effet, nous sommes partis du constat qu’au Moyen-Orient, depuis que l’Etat Islamique sème la terreur et se livre aux massacres que nous connaissons tous, les populations chrétiennes subissent un véritable génocide.

De plus, sur notre territoire du Nord-Isère, personne ne peut oublier l’abominable crime commis par Yassin SALHI, lequel a procédé à la décapitation de son employeur à SAINT QUENTIN FALLAVIER. En tant qu’élus de la République, nous avons pris la responsabilité, en conscience, de restreindre un éventuel accueil de réfugiés.

En effet, nous avons craint, dès le 8 septembre, l’arrivée massive de djihadistes dans le flot de migrants qui déferlent sur l’Europe. Voici ce que disait la délibération :

« Considérant, en premier lieu, que les chrétiens ne mettent pas en danger la sécurité d’autrui ; qu’ils n’attaquent pas les trains armés de kalachnikov, qu’ils n’abattent pas des journalistes réunis au sein de leur rédaction et qu’ils ne procèdent pas à la décapitation de leur patron comme nous l’avons vu à quelques kilomètres de notre commune ; qu’eu égard à ces considérations, il y a lieu de faire application du principe de précaution en matière de sécurité, mission essentielle du maire en tant que garant de l’ordre public ; qu’il convient d’exhorter l’Etat et ses autorités déconcentrées à mettre fin à l’immigration irraisonnée et à lutter contre l’entrée de milliers de clandestins chaque année qui, on le sait, entraîne l’arrivée massive d’infiltrés djihadistes sur le territoire, mettant directement en jeu la sécurité de nos concitoyens, pourtant première de nos libertés ; »

Suite à cette délibération, nous avons été attaqués de tous les côtés, par les médias et les politiques de gauche, qui dénonçaient un texte « discriminatoire » ; le Préfet de la Région Rhône-Alpes a été jusqu’à qualifier les élus de CHARVIEU-CHAVAGNEUX de « minables » ; le Préfet de l’Isère, quant à lui, a saisi le Tribunal Administratif de Grenoble pour faire annuler cette délibération, l’association SOS Racisme lui emboîtant le pas. Enfin, pour couronner le tout, ladite association a déposé plainte contre moi, et une enquête a été diligentée par le Procureur de la République.

Tant d’acharnement contre cette délibération est surprenant. En effet, nous avons malheureusement anticipé les vrais dangers de cette politique migratoire irresponsable. Les faits ultérieurs n’ont fait que le démontrer. Autant l’avouer, nous aurions préféré avoir tort. Combien de femmes françaises et allemandes les « migrants » ont-ils agressé le 31 décembre 2015 ? Combien de français ce terroriste, venu de Syrie en passant par la Grèce, a-t-il assassiné le 13 novembre à Paris ? Combien d’évènements dramatiques devront nous laisser se produire avant que certains n’acceptent de retirer leurs œillères idéologiques ?

Les accusations qui sont portées contre cette délibération ne sont que pures leçons de morales, enfantillages et, pire, refus d’admettre la vérité.

Personne, à CHARVIEU-CHAVAGNEUX, n’est animé par la haine des musulmans ; nous estimons cependant qu’il est de notre devoir de prémunir les administrés dont nous avons la charge contre la menace djihadiste. Au surplus, personne ne peut nous imposer d’être favorables à un remplacement culturel latent, attachés comme nous le sommes à la culture et aux traditions de notre Patrie. Il ne s’agit pas de haine, il s’agit d’amour. L’amour d’un Pays qui nous a tout donné.

Oui, la France est accueillante ; elle ne peut l’être qu’à condition que l’on assimile pleinement son mode de vie. Par amour pour notre Pays, nous refusons qu’elle soit diluée dans le multiculturalisme. Aux étrangers, nous devons transmettre la France. Nous ne devons pas transmettre les étrangers à la France.

Gérard DEZEMPTE.

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